Œuvres d'art et statues dans la ville

Le bandonéon à Tarbes

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Dans le parc d’un jardin public de Tarbes avait été installé en 2012 le « bandonéon ».

Son vrai nom est « Monument au Tango ». La présence de ce bandonéon à TARBES est en lien avec le festival de Tango qui a lieu au mois d’août.

Le parc Paul-Chastellain (chemin de l’Ormeau) dans lequel le bandonéon est resté jusqu’en 2016.

Sur le monument de Tarbes, cette plaque en deux langues rappelle son inauguration.

Quelques détails de la sculpture :

Le monument en acier, inauguré le 25 août 2012, pèse 2 tonnes et mesure 5 mètres de haut. Il a été réalisé par la sculptrice Estela Trebino et l'ingénieur Alejandro Coria. C’est le deuxième monument de ce genre dans le monde après celui réalisé en 2007 à Buenos Aires , et avant ceux que recevront les villes de Sao Paulo (Brésil) et Medellín (Colombie).

Dans La Dépêche du Midi, cet article du 27 août 2012 :

Tarbes. Un monument à l'effigie du tango.

Un monument au tango orne désormais le parc Chastellain. Cette œuvre abstraite, inspirée du bandonéon, devrait encore renforcer l'identité de “Tarbes, ville de tango”. Samedi, en fin de matinée, la sculpture, offerte par l'Institut National de Promotion touristique de l'Argentine était inaugurée en présence d'Enrique Meyer, ministre du tourisme argentin. Gérard Trémège, le maire de Tarbes, s'est dit profondément touché de ce cadeau, hautement symbolique. S'adressant également à Carlos Feeney (représentant d'Inprotur), à Rubén Reale (président de l'association du monument à Buenos Aires) et à Manée Bruyère (présidente de Tangueando), il déclare : “C'est une œuvre d'art qui marque l'amitié entre Buenos Aires et la ville de Tarbes.” Ce partenariat, souligne-t-il, a donné à ce festival, une dimension qui en fait l'un des plus importants d'Europe.

Il tombait des cordes en cette matinée inaugurale. Grand contraste donc, avec la canicule qui a sévi durant toute la semaine. Cependant, organisateurs et festivaliers étaient nombreux. Pour Manée Bruyère, “cette œuvre est un livre sur lequel s'écrit une histoire d'amitié entre nos deux pays.” Elle trouve que le lieu a été bien choisi. Pour sa part, Rubén Reale, fait remarquer que “le tango est le seul genre musical à avoir un monument. Enfin, Enrique Meyer considère que Tarbes est un exemple pour l'Argentine et le monde entier : “Cette sculpture, et ce soir, l'orchestre du bicentenaire montrent ce que représentent, pour nous, Tarbes et son festival.”

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Pour terminer, on apprend dans la Nouvelle République du 1er juillet 2012 que le Maire de Tarbes, Gérard Trémège, avait évoqué l’idée de remplacer la statue de Danton devant la Mairie par celle du bandonéon : « Reste à choisir le lieu d'implantation de cette sculpture. Plusieurs endroits, comme le parc Chastellain ou Bel-Air, ont été présentés à cet ambassadeur de l'Argentine. Gérard Trémège pense, pour sa part, qu'on pourrait enlever la statue de Danton, installée depuis des lustres devant la mairie. « J'ai demandé à José Cubéro d'y réfléchir », glisse-t-il. ».

Voir aussi la fresque à Tarbes sur le thème du tango.

Le Monument au Tango de Buenos Aires.

Le déménagement du « bandonéon » le 13 juin 2016 :

Finalement la sculpture a déménagé à la fin du printemps 2016 pour venir décorer le nouveau rond-point du quai de l’Adour. Cette entrée de ville très fréquentée permettra sans doute à la municipalité de mieux communiquer sur les événements liés au tango, notamment pour le festival du mois d’août où Tarbes devient la « ville du tango ».