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Œuvres d'art et statues dans la ville

Tarbes jardin Massey - Théophile Gautier

Tarbes a eu l'honneur de voir naître Théophile Gautier le 30 août 1811 (rue Brauhauban). Une rue et un lycée de Tarbes portent le nom de l'écrivain. Plusieurs bustes existent dans notre département mais le plus célèbre est celui du jardin Massey (photos 2008).

Voici la statue en 1910 et en 2008. Rien n'a changé (sauf les arbres qui ont poussé...)

Le buste a la particularité d'avoir été modelé par la fille de l'écrivain en 1890 : Judith Gautier. Le statuaire Henri Bouillon l’a aidée pour la réalisation.

Judith Gautier (1845-1917) est une femme de caractère, très indépendante. Elle admirait son père. Sa vie fut riche et mériterait un roman. Elle écrivait, composait, modelait. Elle fut liée à Richard Wagner, qu'elle défendit.

Comme beaucoup de statues, le piédestal est intéressant. Une suberbe muse offrant la palme au poète, se détache en blanc relief de la façade du socle. Le socle n'est pas de Judith Gautier, mais du Tarbais Léon Pouey 1897 (une rue de Tarbes porte son nom). Le buste a été installé au jardin Massey le 25 juillet 1897.

On trouve sur le piédestal le nom des ouvrages de Théophile Gautier. Des motifs rappellent également ses œuvres célèbres (dont Roman de la Momie) :

On peut voir un autre buste de Théophile Gautier au Musée Salies à Bagnères (auteur Jacques-Antoine-Théodore Coinchon 1814-1881). Une copie de ce buste se trouve dans une cour du lycée Théophile Gautier (photos ci-dessous).

Quand un timbre a été émis pour le centenaire de la mort de Gautier en 1972, c'est Tarbes qui fut choisi pour la présentation officielle.

Une tradition indique que Théophile Gautier fut conçu au château d'Artagnan (65), propriété de la famille du célèbre mousquetaire (famille Montesquiou). Notre site a retrouvé une ancienne photo qui confirme cette version. On y voit un buste de Théophile Gautier portant l'inscription suivante : THEOPHILE GAUTIER Hic conceptus 1810 :

A Tarbes, au 23 rue Brauhauban, la maison où il est né :

Pourtant Gautier (1811-1872) n'a passé que les trois premières années de sa vie à Tarbes. Son père y avait été muté comme employé des impôts. Théophile Gautier reviendra à Tarbes et dans la région en 1859 où il écrit à sa sœur Emilie le 10 septembre : « J'ai cherché mon berceau sans le trouver ». Le 1er octobre, il est à Bagnères-de-Bigorre où il fait des excursions dans la montagne.

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