Œuvres d'art et statues dans la ville
Les Nymphes de l’Adour à Maubourguet
Le long de l’Adour, boulevard Lapalu, se trouve depuis janvier 2013 une magnifique
fontaine.
Voici l’endroit tel qu’il était en 2011 (le point rouge indique l’emplacement de
la fontaine).
Outre la fontaine, les environs ont été aménagés avec notamment de superbes bassins.
Une vraie réussite.
Au sommet de la fontaine trônent deux nymphes en bronze, hautes d’1m65. L’ensemble
est à rapprocher dans le style et les intentions des fontaines d’Arreau et de Gèdre.
Sous les nymphes, un masque permettra à l’eau de couler.
Un article est paru dans les journaux locaux (Dépêche et NR) :
« En bronze, les statues s'inspirent des légendes de la mythologie gréco-romaine
ainsi que de l'histoire ancienne. "C'est un concept classique", explique Fulcan,
leur créateur. Le style de la sculpture est pur et gracieux. Les deux jeunes femmes
aux cheveux longs présentent un profil doux et s'enlacent, elles se rejoignent comme
les deux fleuves se rencontrent au confluent. Nymphes de l'eau, on leur attribue
un pouvoir nourricier et fertilisant, tant pour la nature que pour les hommes.
Un culte leur était rendu dans des grottes naturelles ou artificielles situées à
l'emplacement d'une source. Une création qui a demandé plusieurs mois de travail
avec un modèle en plâtre, puis un moule dans lequel on a mis de la cire. "C'est un
bronze coulé à la cire perdue", précise Fulcan. La statue était alors creuse et dans
un second moule réfractaire avec étuve à 700°, le bronze définitif a été coulé. Et
la finition de la patine pour un aspect ancien du plus bel effet. La statue a été
posée avec l'aide de la Routière des Pyrénées, tant pour le déplacement que le transport
aérien, avant la mise en place sur le piédestal. Il est à noter aussi que le macaron
en bronze, masque mythologique, crachera l'eau juste en dessous des nymphes pour
compléter le monument, qui sera terminé prochainement. Une réalisation légère, ravissante,
sensuelle, pour offrir un moment de charme aux promeneurs, visiteurs et curieux. »
Janine Noguez.