Œuvres d'art et statues dans la ville
Lourdes -
On remplace la statuette en 1864 par une statue en marbre de Carrare. Voici une photo de l'inauguration de la statue, en 1864, devant 20 000 pèlerins. Bernadette et l'abbé Peyramale, malades, étaient absents à cette cérémonie.
Voici deux photos rarissimes de la statue, certainement les plus anciennes (il n'y a pas l'inscription en auréole derrière la tête). La statue de la Vierge a été offerte par les demoiselles Lacour (deux dames originaires de Lyon) et sa réalisation fut confiée par Mgr Laurence à un professeur de sculpture à l'école des Beaux Arts de Lyon, Joseph Fabisch.
Le célèbre journaliste allemand Kurt Tucholsky publie en 1930 un excellent « Livre
des Pyrénées ». Sa description de la statue sort des sentiers battus : « M. Fabisch,
un Lyonnais, fabriqua une statue de la Vierge : c'est elle qui est encore aujourd'hui
dans la grotte. Il se fit décrire l'apparition par Bernadette et, profondément ému
de sa douce piété, il livra une oeuvre éxécutée avec un maximum d'absence de talent.
La statue a coûté sept cents francs -
Pour terminer avec les statues de la Vierge, sachez que Bernadette considérait une statue dans la chapelle des soeurs de Nevers comme « La moins laide de toutes ».
Joseph Fabisch a réalisé également les statues de Notre-
Voir notre page spéciale sur les Apparitions de Lourdes :
Dès 1858, année des apparitions, une petite statuette en buis est placée dans la niche de la grotte, à l'endroit même où la Vierge est apparue.
La statue de la Vierge dans la Grotte des apparitions est évidemment la plus connue des statues de notre département. Son histoire est assez intéressante.
Très vite, l'inscription des célèbres paroles de la Vierge « Je suis l'Immaculée Conception » est ajoutée.
En 1956, le chanoine Salvat fit inscrire au bas de la statue l'inscription en langue bigourdane. Il faut dire que la Vierge s'est adressée en ces termes à Bernadette, et non en français. Dans le même temps, en 1958, les grilles de la grotte sont supprimées et l'autel en argent, remplacé par un autel en marbre plus sobre.
En janvier 1996, pour la première fois, la statue est descendue pour restauration. De nos jours, l'inscription en français est enlevée. Seule subsiste l'inscription bigourdane, que de nombreux pèlerins prennent pour de l'espagnol.